
Les pièges de l’entretien d’embauche : quelques éléments à savoir !
par Michel Crouzet, Directeur Associé axelyo, le 02 février 2018
« Je passe un entretien » ; la phrase est banale en ces temps de marché porteur. Pourtant la promesse d’un moment fructueux est loin d’être toujours tenue.
Passons en revue les conditions d’un entretien raté ou à tout le moins décevant et qui constituent des chausse-trappes à éviter. Bien entendu toute ressemblance avec des situations vécues ou des personnages ayant véritablement existé est fortuite.
L’entretien « mécanique »
Il relève presque du contrôle technique. Le candidat est bien préparé et a en tête ses réalisations phares illustrées par l’exemple que le recruteur écoute d’une oreille presqu’attentive sinon distraite. Autre version, le recruteur a préparé des questions types et adaptés à tous les candidats. Il ne change rien à son plan de marche. De toute façon, l’impression première n’est-elle pas forcément la bonne ?
Le formalisme a gagné, l’écoute est peu active et l’échange convenu. Recruteur et candidat se respectent et jouent le jeu mais sans doute un peu trop. C’est un match de tennis de fond de court où l’ennui pointe le bout de son nez ; le meilleur du pire de Roland-Garros.
Résultat : une fois la porte franchie ; les commentaires des 2 parties fleurent bon la neutralité bienveillante. Faute de spontanéité et de cette part de curiosité qui génère les vraies discussions, l’insatisfaction est-au rendez-vous.
Le non-entretien
Le recruteur n’a pas ou peu d’informations ni sur l’entreprise, ni sur le poste ; les enjeux de son client ne font partie de ses préoccupations premières. Il est ailleurs et concerné par un autre sujet, comme ce prospect qu’il rencontre dans une heure, ou par une considération personnelle que nous n’avons pas à évoquer ici. Bref, Il n’y est pas.
Le candidat est un badaud peu intéressé par le poste, qui vient pour passer un entretien ou pour se justifier vis-à-vis de dieu sait qui ; au mieux il a un objectif caché. Il y est peut-être mais pour des raisons qui lui sont propres et qui n’ont rien à voir avec le poste en question.
Le débrief est rapide et tranché : inexistant ce candidat ! incompétent ce consultant ! honteux ce cabinet !
Pour le pimenter, cet entretien peut être agrémenté de retards inconsidérés, de conditions inappropriées (bureau ouvert, portable allumé, ….), d’interruptions successives et la mécanique se grippe alors sérieusement. Est-il utile de parler du débrief ?
Arrêter ce simulacre d’entretien le plus rapidement est la meilleure des réponses.
Des variantes intermédiaires et moins caricaturales
Elles existent bien évidemment mais pour un résultat identique et tout aussi frustrant pour chacun. Je formule un vœu puisque c’est la saison : recruteurs, candidats, faisons-en sorte que la réalité de nos entretiens soit tout autre !
A bientôt pour prolonger la discussion à ce sujet…
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